Dépistage des béliers

Les problèmes de fertilité des béliers sont une conséquence de la maladie qui apparait après la phase clinique. Ainsi, le 5 février dernier, une quinzaine d’éleveurs s’est déplacé jusqu’à Die avec 1 à 10 béliers à tester, 60 au total. Priorité était donnée aux exploitations ayant été foyer FCO 8 et aux béliers symptomatiques. Une soixantaine d’animaux en age de reproduire ont été testé par l’entreprise Elva Novia qui est venu de Saône-et-Loire avec son camion laboratoire. Le principe était de récolter la semence des animaux par électro-éjaculation et de la soumettre immédiatement à l’analyse au microscope pour connaitre la quantité des spermatozoïdes et leur motilité. Dans un second temps, Martin Brussel, vétérinaire du GDS procédait à la palpation des testicules afin d’établir un lien éventuele ntre stérilité des béliers et anomalie à la palpation.  

Au total ce sont 17% des animaux qui sont sortis mauvais ou moyen des tests de fertilité, mais le lien avec l’intensité des symptomes FCO n’est pas flagrant. La brucella Ovis peut également être en cause dans certaines exploitation. En bref, un bélier peut avoir été très malade de la FCO 8 et garder quand même une bonne fertilité, et à l’inverse n’avoir aucun symptôme et être infertile.

Par contre le diagnostic de la palpation a indiqué 4 béliers présentant des lésions aux niveaux de l’appareil reproducteur qui ont aussi présenté des problèmes de fertilité au test spermato.
La palpation est donc un test intéressant car très facile et gratuit à mettre en place. Il est conseillé de faire ce test à tous les béliers de l’élevage et sur les béliers achetés et de réformer/ne pas acheter les béliers ayant des lésions.

• L’inconvénient de ce test est le grand risque de faux négatifs : le fait qu’un bélier n’ait pas de lésions ne signifie pas qu’il sera fertile.
• 2 autres journées de dépistage sont prévus la dernière semaine de juillet coté Royans -Vercors et une autre fin septembre dans le sud Drôme (Dates et lieux à déterminer). Le cout de l’opération se situe aux alentours de 20€ par bélier pris en charge en partie par le département de la Drôme dans le cadre de l’aide exceptionnelle pour les éleveurs touchés par la fièvre catarrhale ovine.

Si vous êtes déjà intéressés n’hésitez pas à vous manifester auprès de Marie Cabrol.